Lauréat du prix de l’Entreprise innovante, édition 2016, du Forum Hub Africa.
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Mines en Afrique : RSE subie dans un contexte de souverainisme et valeur ajoutée du label DOING GOOD IN AFRICA
La Chambre des Mines de Guinée et le cabinet Afrique RSE Guinée, entité du groupe panafricain Afrique RSE spécialisé sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), la durabilité et l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) organisent le 28 et 29 mai 2025 à l’hôtel PALM CAMAYENNE de Conakry, le forum sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises & la durabilité dans le secteur minier en Guinée.
Cette importante activité de réflexion et de partage de bonnes pratiques sur la durabilité dans le secteur extractif se déroule dans un contexte ouest africain en pleine ébullition avec comme dénominateur le souverainisme.
Nationalisation des mines, annulation des permis miniers, révision des codes miniers, obligation de transformation des minerais sur place, local content important, augmentation spectaculaire des redevances minières et fortes attentes d’impacts positifs notamment sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), les industries extractives se trouvent aujourd’hui confronter à l’imposition d’un niveau plus exigeant de Responsabilité Sociétale que nous appelons RSE subie.
La RSE subie est un concept que nous avons développé il y a plus de 10 ans après l’analyse suivante du contexte africain : Avec les rapports de force très déséquilibrés entre les parties prenantes et largement en faveur des entreprises à cause de leur puissance financière et de la forte influence de leurs soutiens diplomatiques notamment pour les multinationales, celle-ci abusent de leur position et impose une RSE au rabais avec pour conséquence une exploitation des ressources naturelles sans impact significatif sur le développement des pays avec l’illusion que cette situation pourra durer ad vitam aeternam.
Avec la RSE subie, nous pronostiquons qu’à un moment les entreprises allaient payer le prix fort car il n’y a rien de plus terrible que les parties prenantes qui se rendent compte que depuis des années, elles ont été exploitées et n’ont pas tiré beaucoup de valeur de leurs ressources naturelles tout en subissant les externalités négatives.
C’est ce qui se passe aujourd’hui au niveau de plusieurs États de l’Afrique l’Ouest, en attendant l’Afrique Centrale, où l’impact médiatique est plus fort car il y a également d’énormes enjeux géostratégiques et géopolitiques liés à la recomposition de l’ordre économique mondial.
Mais il ne faut pas oublier qu’au cause de la RSE subie, les populations locales saccagent régulièrement des sites miniers.
La particularité d’une mine est qu’on ne peut pas la déplacer, malgré la faiblesse des parties prenantes locales l’entreprise qui exploite le site n’a aucun intérêt à abuser de sa position dominante car tôt ou tard, elle finira par subir les conséquences importantes.
L’autre leçon qu’on tire de la dynamique en cours dans le secteur minier en Afrique de l’Ouest est le fort taux de multinationales avec un nombre important de certifications, de labels et autres reconnaissances sur la RSE et la durabilité qui se retrouvent à subir une certaine Responsabilité Sociétale.
Pour nous, il n’y a rien de surprenant car tous ces référentiels de durabilité définis en dehors de l’Afrique ne tiennent pas compte des réalités locales notamment le respect des codes miniers et des lois nationales, l’importance accordée par les africains à la transformation sur place des minerais, la forte attente d’impacts réels sur les ODD, la nécessité de dialogue et d’écoute permanente avec respect et considération, le partage équitable de la valeur, etc.
C’est justement face à ce constat que nous avons conçu le label DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) qui est un outil de référence qui tient compte des réalités de chaque pays, s’aligne sur les enjeux majeurs de durabilité dans les différents secteurs d’activités, prend en compte les attentes des parties prenantes, challenge sur la valeur partagée, exige des engagements forts sur les ODD, insiste sur la transformation sur place des minerais pour le secteur minier notamment et garantit le respect de l’ensemble des lois (sociales, fiscales, environnement, économique et de gouvernance) qui encadrent l’activité de l’entreprise.
Le label DGIA est structuré en trois grades (Initiation, Maîtrise et Excellence).
L’objectif est d’accompagner progressivement la montée en puissance de la durabilité et s’assurer que la RSE s’intègre progressivement dans le modèle d’affaires de l’entreprise.
Le label DGIA est d’ailleurs à date l’un des seuls à garantir une certaine flexibilité en fonction du changement des lois dans les pays.
AFRIQUE RSE et DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) sont à la disposition des gouvernements, des entreprises, des agences de promotion des investissements et des organisations du secteur privé (patronats, chambres de commerce, bourses de sous-traitance, etc.) africains pour les accompagner dans la conception, la mise en œuvre et le suivi via des plateformes digitales de la RSE, de l’ESG et d’une économie circulaire, durable et décarbonée.
Thierry TÉNÉ
Fondateur du groupe panafricain Afrique RSE
Lauréat du prix spécial ISAR 2022 de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) dans la catégorie internationale
Co-fondateur de DOING GOOD IN AFRICA (DGIA)
Tel / Whatsapp : +33 6 75 37 49 67
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Éditeur du magazine Dirigeantes
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